Au cours des derniers mois, Communautique et plusieurs organismes et entreprises socialement responsables se sont associés pour informer et sensibiliser la population à un problème environnemental majeur: celui des déchets informatiques. Ensemble, ils ont mis sur pied une journée sans déchet informatique ainsi que des outils de sensibilisation qui inciteront les citoyens à disposer de façon écologique de ces matières. Réalisé en collaboration avec la SODER, le Regroupement des éco-quartiers et RECYC-QUÉBEC, cet événement a réuni plusieurs partenaires récupérateurs, dont Communautique, Computation, Recyc-Ordi, GEEP Ecosys et PC Recycle.

La journée a eu lieu le 25 septembre dernier au parc Molson de concert avec l’éco-fête de quartier. Les particuliers étaient invités à venir y déposer leur matériel informatique désuet. Plus de trois tonnes de matériel ont été récupérées lors de cette journée. De plus, un nombre important de citoyens a été sensibilisé à cette problématique sur place et par les différents moyens de communication utilisés lors de cette campagne. L’expérience sera renouvelée l’année prochaine lors d’une deuxième édition.

La problématique visée par la campagne Une deuxième vie pour nos ordis trouve plusieurs échos auprès des gouvernements et des municipalités. Par exemple, le règlement sur la responsabilité élargie des producteurs, qui entrera en vigueur prochainement, vise précisément ce type de matériel. Le plan de gestion des matières résiduelles des municipalités a aussi pour objectif de réduire la quantité de matières envoyées dans les sites d’enfouissement.

Si en 1997, la durée de vie moyenne d’un ordinateur était de quatre à six ans, elle est maintenant de deux ans. Au Canada comme au Québec, les progrès rapides liés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication entraînent une baisse des coûts de production du matériel informatique. Ainsi, on dénote une accélération exponentielle de la désuétude de ces appareils. Conséquemment, la grande majorité du matériel informatique usagé prend le chemin des dépotoirs, déjà surchargés. Cette situation enfreint l’ordre des 3RV du développement durable : Réduction, Réutilisation, Recyclage et Valorisation.