Montréal, 14 mars 2006 – Le vendredi 17 mars prochain, les partis politiques provinciaux, des représentants élus de municipalités ainsi que les fonctionnaires engagés dans les développements du gouvernement en ligne participeront à un exercice de dialogue avec les organismes communautaires de la province afin de partager les visions de ces développements et, on l’espère, de prendre en compte les préoccupations des milieux communautaires et les pistes d’action que ces milieux proposent en tant qu’acteurs sur le terrain.

Cette rencontre fait suite à la consultation réalisée par Communautique l’automne dernier auprès des groupes de la société civile québécoise et des populations qu’ils représentent visant à cerner leurs besoins et à susciter des discussions autour de ces grands développements du point de vue de ceux et celles touchés par la fracture numérique.

« Aujourd’hui, forts des résultats des consultations, nous avons invité les représentants des partis politiques ainsi que les fonctionnaires qui mettent en œuvre les orientations des gouvernements en matière de numérisation de l’État, à rencontrer les membres de nos comités afin de leur présenter le bilan de cet exercice », explique Monique Chartrand, directrice générale de Communautique. « Nous espérons qu’elle soit une première d’autres rencontres qui permettent de faire avancer nos préoccupations et que nous puissions dépasser une logique de travail à court terme et lié à un parti au pouvoir pour aller vers un travail à long terme et avec le concours de tous les acteurs et responsables politiques. »

La numérisation de l’État provoque des transformations majeures en ce qui a trait à l’accès aux services publics, les rôles des citoyens et le rapport des groupes et des individus avec le gouvernement. Communautique et ses partenaires souhaitent par cette démarche mettre en lumière les avantages et les risques associés à cette démarche et ainsi outiller les divers intervenants concernés afin de s’assurer que les droits et les besoins des québécoises et des québécois soient pleinement pris en compte.