Un mardi après-midi de janvier 2013, de 13h30 à 17h, les 13 membres du cercle Mandalab se retrouvent. À mi-chemin du cycle de cercle, (la 4ième session de travail de 8) nous avons fait l’expérience d’un déroulement organique. Chacun, dès son arrivé, était invité à inscrire sur la grande feuille son idéal de temps du groupe qu’il souhaitait pour la session de travail – c’est à dire le nombre de personnes avec qu’il voulait « consulter », la période de temps qu’il voulait et pour quel objectif. Nous apprenons à demander de l’aide les uns aux autres et aussi à faire confiance au groupe. Mais qu’est-ce qu’on fait dans un cercle Mandalab? Voici ce que nous avons réalisé pendant nos heures ensemble.

1. Pour ouvrir ce cercle de cette nouvelle année, nous avons partagé chacun une petite intention de 2013.

2. Raquel a commencé avec son projet de charte citoyenne. Elle nous a guidé en deux brainstorms autour de deux questions :Qu’est-ce qui est important pour nous à Montréal? Quelle couleur? Quelle saveur? et À quoi aspirons-nous dans cette ville? Nos seulement nos réponses ont nourrit Raquel dans son processus, mais aussi quelle belle manière pour débuter notre session de travail. Nous étions tous dans le rêve des possibles de notre ville.

3. Samantha a enchaîné avec un petit retour sur son appel de décembre sur comment faire des affaires respectuesement avec un modèle libre et partagé. Elle a rendu explicite les trois éléments de son retour : son apprentissage, ses actions réelles depuis l’appel et son engagement pour de prochaines actions.

4. Marie-Lyne et Théo ont fait leurs appels au groupe en parallèle. Marie-Lyne a utilisé sa technique de cercles repères avec le 2/3 du groupe pour avancer sa création de spectacle pour enfants tandis que Théo, qui est en démarrage d’un club de prévention de santé, a fait une session plus intime avec 3 personnes du groupe ; une exploration personnelle autour de la question : « Et si je voulais faire un petit peu plus pour mon bien-être et ma santé, qu’est-ce que ce serait? »

5. Alain, qui est dans le démarrage d’une école des communs à Montréal a fait une synthèse de son appel en décembre et a poursuivi avec une consultation autour de deux nouvelles questions « Comment fait-on ce partage de savoirs? » et « Qui décide de quoi on parle? »

6. Nous avons passé un moment délicieux avec « Le cas de Stéphane » qui avait des questionnements autour de son rôle dans le groupe. Comme il est en processus de transition, il se demandait s’il devait se forcer à emmener un projet au cercle ou s’il était correct de « juste être à l’écoute ». Les commentaires « Laisse-toi charmer pour ce qui semble le plus pertinent ». « Le groupe peut t’aider à trouver quelles sont les questions que tu devrais te poser? » ont conclu avec un constat que le cercle est un espace privilégié pour l’émergence de clarté.

7. Myriam a fait un petit retour sur son projet MonLab et son appel de décembre et annonce qu’elle va faire un plan d’affaires.

8. Marie et Aude, de la même organisation, ont fait un appel ensemble. D’abord elles ont présenté la nouvelle vision des bibliothèques de Montréal pour ensuite consulter le groupe sur la question « Comment faire des bibliothèques plus participatives ». Nous plaçons nos réponses sur des feuilles des 4 dimensions : i) web ii) activités iii) formations/apprentissages iv) espaces physiques. Ensuite, en petits groupes nous avons fait de la création de sens dans ce qui a émergé.

9. Geneviève qui a le projet des services de la CDEC a fait un retour sur son appel qui est en fait une annonce d’actions qui ont la clarté et un ancrage post appel.

10. Monique fait aussi un retour sur son appel sur la communication du Mandalab et réfléchit tout haut sur le défi de comment raconter un projet collectif pour que ça soit senti.

11. Et un petit moment pour faire le bilan de notre session de travail, voici quelques exemples de nos « petits wow » : la base c’est la confiance | ça se bâti dans la durée | la générosité est touchante | la construction de lien social | la pratique du flou transactionnel | la diversité des personnes et des projets | la structure est malléable et ça nous demande de faire un effort.

En trois heures et demi avec un beau petit goûter (merci Communautique) chaque besoin des participants a été répondu! Le mode auto-organisé fait ses preuves.